vendredi 31 juillet 2009

Fan des Arte 80 !!


Cet été Arte fait la fête aux années 80 ! La chaîne pour intello de gauche est, doucement mais surement, en train de botter le cul à tous les pseudos fans de musique et ciné gavés à la sauce MTV.

Avec son Summer of 80's, Arte nous propose une décoction culturelle bien puissante autour du meilleur des années fric... Au programme en vrac : 37,2° Le Matin, Doctor Prince & Mister Jackson, Queen Live at Wembley ou Scarface ! Ça change de Secret Story !!

Et pour fédérer sa communauté de 80's Addict, la chaîne a encore une fois fait preuve de créativité digitale en proposant des jeux plutôt bien foutus (à regretter peut-être, l'absence de module Facebook Connect qui aurait permis de "viraliser" l'expérience à plus grande échelle...) autour de la thématique de l'été. Et parmi ces jeux, Make Me 80's, dont voici l'invitation : "Cet été ARTE fait appel à votre créativité et vous plonge dans la décennie 80 pour en composer l'hymne ! Affûtez vos oreilles et branchez votre micro, un quatre pistes virtuel n'attend que vous et vos mix"

L'interface de création est assez crédible pour se projetter dans la peau d'un DJ sur Amiga 500 et les mixs qui en sortent n'ont pas à rougir devant le Take On Me de a-Ha !

Il ne reste plus qu'à faire voter votre propre communauté d'amis non-mélomanes et très très nostalgiques pour gagner l'un des lots mis en jeu (dommage qu'il n'y ait rien de plus 80's à gagner...). Back in the 80's !!

Mutation de la relation agence/annonceur...

Sur Twitter, on trouve un peu tout et n'importe quoi. Du dernier NSFW aux réactions à chaud d'experts de l'actualité "Méga-Lol Nicolas Sarkozy a fait un malaise", Twitter charrie un flot invariablement aléatoire d'informations parasites.

Le premier tweet de ma journée m'a amené sur cette vignette. A priori rien d'extraordinaire. Seulement un trait d'humour malin utilisant l'ironie comme levier, qui devrait parler à tous ceux qui ont déjà œuvrer dans une agence de communication.

Mais au-delà de l'effet Lol, cette situation pointe les failles de la relation actuelle entre agences et annonceurs (d'autres exemples vidéo ici). La marque 2.0 est une marque qui dialogue, qui réagit vite, qui ne peut pas se permettre de laisser son consommateur dans l'attente.
Aujourd'hui les process de validation (et plus largement de création) sont sclérosés par une structure archaïque (combien de personnes sont-elles impliquées dans la mise au point d'un brief avant que les créas commencent à réfléchir ?), un manque de confiance affligeant (ou peut-être légitime ?) de la part des annonceurs qui sont incapables de laisser leurs "conseillers" prendre la moindre décision. Bien entendu les agences ont leur part de responsabilité dans cette relation "Je t'aime moi non plus", et j'ai moi-même collaboré avec des agences à qui je ne confierai pas le moindre coupon réduction.

Mais pour en revenir à la vignette de départ et au constat qu'elle nous soumet, j'ai l'espoir que nos amis annonceurs (sans qui les agences seraient un peu perdues...hein!) prendront conscience que la communication conversationnelle requiert une mise à plat de tout ce qui s'est vu dans le passé : l'agence doit être la voix de la marque, elle doit être capable de parler à sa place sans attendre que "la femme du patron" ait validé le moindre commentaire, post ou tweet. La relation commerciale doit laisser place à une relation de confiance, où la valorisation des prestations n'est pas centrale, où les idées peuvent grandir, où l'enthousiasme dépasse la triste barre des 28 ans.

En ce moment, tout le monde essaie de trouver le bon modèle. Beaucoup hésitent, beaucoup se trompent, et certains inventent des voies... Aujourd'hui l'Homme reprend doucement la place qu'il aurait toujours du avoir dans la société, peut-être que la communication devrait s'inspirer de cette (r)évolution, peut-être qu'un publicitaire passionné et écouté vaut mieux qu'un publicitaire riche ?

Au travail.


Via - @eni_kao

mardi 28 juillet 2009

Du Coca à -11,8% !!!

Allways Coca-Cola ! Rebondissant sur la baisse de la TVA mise en place par le Gouvernement pour stimuler le marché des CHR, Coca apporte sa "positive attitude" en offrant un outil de promotion/délation, plus ou moins utile, à ceux qui "jouent le jeu".

On pourrait presque se demander quelle légitimité a la marque de boissons, à jouer au Robin des Bois de la transparence... si on oubliait que Coca est certainement un des produits les plus représenté et consommé en CHR. La marque a donc tout intérêt à favoriser la réussite économico-éthique de ses distributeurs... Je me demande comment cette opération, qu'on pourrait qualifier d'incentive éthique, a été relayée auprès des cafetiers et autres restaurateurs. Messieurs de chez Coca, si vous me lisez, une réponse ?

lundi 27 juillet 2009

We all live in an adland...



Vidéo de "teasing" pour le bouquin ADLAND de James P. Othmer, une chronique bien cynique (d'après le pitch et la vidéo) d'un monde où les marques sont reines... Marketeux à la conscience fragile s'abstenir !

Via - Homosemiotikus