mercredi 15 avril 2009

Je suis ton père...



L'esthétique laborantine des années 70/80 est très prisée chez mes amis créatifs... Un nouveau signe de l'avènement de la culture geek by Amstel.

Les autres spots de la marque ici et ici.

The End



Il y a une justice...

Lucha libre... ou pas libre !!!



Ce spot du géant de la com "qui fait mouche", Burger King, est sorti sur les chaînes espagnoles il y a seulement quelques jours... Dédié au Texican Whopper, une délicatesse TexMex pleine de graisse saturée, le spot a suscité de vives protestations de la part de la communauté mexicaine, et notamment de son ambassadeur en Espagne qui a tout simplement demandé l'arrêt de sa diffusion.

Bon d'accord, le combattant mexicain n'est pas présenté sous son meilleur profil. Bon d'accord (n°2), mieux vaut être présenté comme un grand abruti bien bâti que comme un petit bedonnant pas très intelligent... Mais malgré ça, j'ai du mal à comprendre la demande de l'autorité mexicaine expatriée.

On dirait qu'il vient de découvrir que le monde avait adopté les héros de la Lucha Libre, non pas pour leur "bravitude" légendaire (un mot digne d'un lutteur en fin de carrière), mais pour le ridicule universel que véhicule leur univers (et un petit côté graphique vintage pas dégueulasse, j'avoue). Immanquable pour bien comprendre cette dernière phrase : Nacho Libre, avec le grand Jack Black, et Chlorophyllo, la dernière campagne mégabuzzée signée Airwaves (fan absolu des 2, je précise!).

D'ailleurs les films de luchadores, en voie de "panthéonisation DivXienne", sont dans la même lignée que les dernières productions hollywoodiennes de film de super-héros : anti-héros bourré (Hancock) ou torturé (The Dark Night), dont les faiblesses psychologiques ne font qu'accentuer l'identification du public.

Ô peuple mexicain ! Nous rions de vos héros comme de nous même ! Sois tolérants...


Source : 20 Minutes

mardi 14 avril 2009

Créativité 70 Cl...


Quelques jolis travaux de design sur des bouteilles de vin... 61 pour être exact. Des exemples à suivre pour l'industrie vinicole française (qui tente de combler son retard en terme de marketing...) ?

Image : Weburbanist

lundi 13 avril 2009

Recette de popitude dans une époque pop

Susan Boyle est une wannabe star, une espèce hybride située entre la Reine Elisabeth II et notre Piaf nationale...
Susan Boyle a 47 ans et elle a tenté sa chance à Britains Got Talents (la Nouvelle Star de nos amis british)...
Et plus que de tenter sa chance, elle a scotché le jury, le public et votre honorable rédacteur avec une prestation digne de l'ouverture des JO (une idée pour 2012 ?) !

Hormis le mégabuzz qu'elle a généré sur le web (+ de 780 000 vues), cette histoire nous amène à une petite réflexion sur les "must be" pour être pop à une époque de "popisation" exacerbée...

POP selon Wikipédia : Produits expressément conçus pour atteindre une popularité maximum dans un temps limité.

Après les belles gosses à voix, les rockeurs - ma vie est dark - sur voie de formatage marketing, et les faux déjantés nourris au personal branding, nos amis anglais ont peut-être trouvé la recette du pudding néo-pop des années 10 (ça fait bizarre hein...). De l'inattendu (du vrai), de l'authentique (du vrai bis), du beau (critère subjectif à potentiel universel), bref, du marketing contemporain !

Est-ce que la France va avoir son come back Mireillophile ? Sa Sachadistelite aigüe ? Ou son Petit-bonhomme-en-mousse awardisé ? Pas complètement farfelu, aux dires de certains journalistes pop justement, (Ecrans fait une comparaison plutôt bien vue entre P. Sébastien et Will Ferrel...) le jeunisme ambiant serait peut-être en voix de disparition... God Save the Queen !