vendredi 23 janvier 2009

T'aurais pas cent balles !!

En ces temps de crise, un certains nombre d'industrie (souvent celles qui ont joué les cigales) se retrouvent dans l'embarras. Faute d'avoir innover, reniflé l'air du temps ou pris en compte les demandes des consommateurs, ces industries tentent aujourd'hui de rebondir sur la tendance de l'interventionnisme étatique. Moi aussi, je veux mon plan de soutient...

Après l'industrie de la musique, qui s'en est mis pleins les poches pendant des décennies sans prendre garde au méchant Internet, on a vu des appels au secours de plus en plus culottés !

N°1 : Le secteur automobile US (suivi de près par les européens, on se sait jamais..?) qui a gentiment demandé à l'Etat 15 Mds de dollars pour combler son incapacité à anticiper les changements qu'il subit : hausse du prix du pétrole, problématique écologique au coeur du processus d'achat...

N°2 : L'industrie du porno (US et allemande) qui en a été de sa demande, pour prévenir l'éventuelle crash du secteur, assurer le confort de ses salariés et contrer le téléchargement illégal. Euhh.. Est-ce vraiment un secteur sinistré ?!

N°3 : Cocorico !! Le secteur de la télévision privée française, réfléchit au plan d'aide qu'il pourrait demander à l'Etat français, histoire de prévenir les conséquences de la crise actuelle et à venir. Dans l'absolu, l'idée n'est pas tout à fait idiote, vu la lenteur avec laquelle ces chaînes réagissent à l'avènement des contenus audiovisuels online...

Actions de lobbying, tentatives desespérées, coup de com ? Ces différentes initiatives semblent assez incroyables compte tenu des bénéfices engrangés par ces industries lors des décennies passées... Il faut croire qu'en ces temps de "rentabilité court-termiste exacerbée", le ridicule ne tue plus...

jeudi 22 janvier 2009

Publicité in utero !



bon je comprends pas trop le flamand mais a priori ça dit "Votre vagin est vulnérable"... Il fallait oser !

Thank's à Mimi

Obama super aerodynamic !


Daft Punk vs. Adam Freeland - "Aer OBAMA" from Gold Greendot on Vimeo.
Une des nombreuses créations accompagnant l'intronisation du premier Président noir-américain !

Thank's a Manu ;)

mercredi 21 janvier 2009

Gratuité... le modèle en vogue

En ces temps de MIDEM, le marché de la musique est une thématique qui ne cesse d'alimenter les blogs et autres lieux d'analyse... Après ce post, sur l'initiative très communautaire de Nine Inch Nails, une nouvelle actualité pour le groupe qui ne s'arrête plus de faire parler de lui !

Fort des succès de certains groupes, Brian Message (co-manager de Radiohead) défend la gratuité comme business model ! A travers sa coalition, (featured artists coalition) il entend fédérer un maximum d'artistes autour de ce concept... Pour ouvrir les yeux à une industrie qui essaie, assez désespérément je dois dire, de préserver une chasse gardée devenue complètement obsolète. Et pour parvenir à ses fins, on ne peut pas dire qu'il soit avare en arguments (toute l'interview chez Ecrans) manquent :
  • Indépendance des artistes (pas de comptes à rendre aux financiers)
  • Relation artiste/public accentuée (pas d'intermédiaires entre eux)
  • Rentabilité (plus d'intermédiaires qui s'en mettent plein les poches:))
  • Opportunités créatives (l'exigence retrouvée du public pousse l'artiste à se bouger les f*****)
Mais, il va sans dire que ces bénéfices, plutôt séduisants pour un artiste, s'accompagnent d'une prise de conscience et d'un bouleversement sans précédent dans l'industrie de la musique.

A lire aussi, un dossier aux références incontournables, qui raconte l'histoire du marché de la musique quand il copule avec l'économie numérique.

Image : Lothann

mardi 20 janvier 2009

Joyeux anniversaire !



Jamais ce texte n'aura été aussi contemporain... Rêvons !

lundi 19 janvier 2009

Créativité collective : quel modele d'agence ?

Hasard des calendriers, Netvibes a remonté pour moi, 2 articles aux théories convergentes.

Le premier "Intelligence collective des bactéries" traite l'évolution de celles-ci pour s'adapter à leur nouvel environnement. La thèse développée s'appuie sur la force de la communauté ("une bactérie se divise toutes les 20 min"), qui se transmet les nouvelles informations nécessaires à sa survie via un espèce de placenta (le quorum sensing) qui les relie toutes. Un web microscopique en quelques sortes...

Le deuxième "Pekka Himanen : Les enjeux de notre créativité" (ndlr, Pekka himanen est un chercheur en science cognitives) aborde ces 2 questions : Qu’est-ce qui caractérise la culture de la créativité ?” et Qu’est-ce qui est derrière le mouvement open source en tant que nouvelle forme d’innovation sur l’internet ?”. La réponse qu'il a trouvé explore 2 aspects de la création :
  • Le psychologique, avec les motivations qui nous poussent à créer (la survie, le pouvoir d’enrichir nos interactions par l'échange et la passion)
  • Le contextuel, avec la notion de Glocalité qui, au-delà des interactions à l'échelle mondiale entre communautés créatrices, soumet l'idée que la proximité géographique transcende cette énergie. En gros, pour créer de manière optimale, il faut être connecté avec des personnes qui partagent votre passion dans le monde entier, mais aussi dans votre "voisinage"...
A partir de ces 2 réflexions sur la force du collectif dans la création, je me suis interrogé sur le(s) modèle(s) des agences de com et leurs limites.

Admettons qu'une agence mette déjà en place un environnement propice à la création (ça existe), un lieu où créer serait une fin, non un moyen... On a vu, à travers l'initiative de Nicolas Bard, que les modèles d'agence les plus créatives étaient souvent des espace de créativité tous azimuts, où la création publicitaire n'était qu'une partie de leurs activités globales. On aurait déjà, résolu la partie "proximité" de notre idéal de création.

Ensuite, il faut s'attaquer à l'émancipation par le réseau. Combien de groupe internationaux ont-ils mis en place des interactions au sein même de entre leur réseau ? Pourquoi ne pas imaginer des espaces de création (numériques) propre à un groupe ? Le Publicis Creative Network ou le WPP Idea Labs ? Nécessité peut-être un peu hâtive pour des groupes qui tentent, tant bien que mal, d'intégrer la révolution numérique dans des structures déjà idélogiquement rigides... L'avenir nous racontera son histoire.


Image : chrissou subagja

dimanche 18 janvier 2009

Tendances maison 2009 : épuration esthétique

Pour les malheureux qui comptaient sur la merveilleuse émission d'aménagement intérieur de M6 a.k.a D&CO, pour connaitre les tendances du moment, je suis heureux de vous annoncer l'existence du site de l'émission !

Ou sinon, vous pouvez jeter un oeil à ce PDF (truffé de pub immondes, désolé pour le confort de lecture) qui met en exergue les 3 tendances maison de l'année 2009... Au programme :

  • Farm Life ou comment mettre du vrai, du rustique dans votre maison.
  • Métropuritain (un concept né chez Nelly Rodi) ou comment appliquer les bonnes résolutions du Grenelle de l'environnement à l'échelle de son chez soi.
  • Le Slow Tech qui résonne mélodieusement avec ce post sur la Slow life.
En gros, on arrête le bling-bling ! Humilité, respect, retour aux sources et boiseries sous toutes leurs formes ! D'ailleurs, je suis assez fier de me reconnaître dans l'espèce des métropuritains... Y-a-t'il un groupe facebook ?!

Image : Portemanteaux "porte-cintre" signé 5.5 Designers

Surf ferroviaire : Don't Dew that !


Un spot plutôt frais pour la marque de soda Montain Dew (dont le site est une jolie vitrine des différentes interactions marque/consommateur... Avenir des sites de marques ?) qui s'inscrit parfaitement dans la plateforme de marque "Don't Dew that !"

Le côté trash/dépassement de soi n'est pas spécifique à Montain Dew dans le secteur des sodas, mais je trouve que son expression (le claim) a tout ce qui faut pour s'ancrer dans la tête de son audience : C'est court, c'est propre à la marque (analogie Do=Dew), c'est clair et ça permet de préempter un térritoire assez large pendant quelques décennies !

Après Bruger King et ses toujours très remarquables campagnes (ici ou ), je vais commencer une liste des annonceurs absents sur le marché français qui font rêver le créatif que je suis...
bientôt, la suite.