Je suis tombé, hier, sur un article assez intéressant qui traitait d'un phénomène nouveau : la "slow communication". Quoi ? Dans une société qui fait tout pour gagner perpétuellement du temps ? Un non-sens !
De lien en lien, je redécouvre les concepts de slow food, slow city et même slow life (en 2 mots : un style de vie qui essaie de donner le temps au choses versus un "tout pour le développement accéléré"... Une espèce de conscience collective). L'idée fait son petit bonhomme de chemin et conquiert de plus en plus de personnes certainement lassées par ces courses infinies que sont nos vies.
D'accord, mais pourquoi la "slow communication" ? Peut-être que la communication est perçue comme le mal incarné ? Effectivement, dans une société où l'information fait et défait l'ordre des choses, la communication apparait comme une lame à double tranchant dont certains préfèrent lâcher le manche. Qui n'a jamais envoyé un sms regretté ? Transmis un email à quelqu'un qui ne devait surtout pas le recevoir ? Et oui, nous sommes dans une société où les choses vont vite. Trop. Cette initiative ne va pas tout changer, loin de là, mais elle a le mérite de soulever un point mal perçu par la plupart des consommateurs/utilisateurs/citoyens : la perte de conscience engendrée par la surconsommation et la vitesse à laquelle elle est associée.
Un signe qui ne trompe pas.
jeudi 16 octobre 2008
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