samedi 2 janvier 2010

Nostalgie de la ménagère de moins de 50 ans !



Les relations homme/femme sont souvent un thermomètre ultra-précis de l'état de la société dans laquelle ils évoluent. Après une libération sexuelle plutôt salvatrice pour la condition féminine, la place de la Dame dans notre société n'a cessé de prendre de l'importance, provoquant une indéniable perte de repère pour l'homme (après quelques millénaires de règne, le réveil est difficile), et pour de très nombreuses femmes aussi.

La parité (notion certes un peu abstraite, mais qui gagne à être connue) apparaît donc aujourd'hui comme la panacée d'une vie de couple sereine. Que ce soit lors des taches ménagères ou dans une sphère clairement plus intime (oui je parle de cul, là), le bonheur semble résider dans l'équilibre des efforts fournis et des bénéfices retirés. Ça parait pas complètement abruti comme théorie mais la publicité ne semble pas trop se soucier du bonheur de ses chers consommateurs...

Combien de copies publicitaires ventant talent dégraissant ou pouvoir blanchissant, donnent à bobonne une place plus que prépondérante dans l'harmonie anti-bactérienne de la maison ? Combien de mâles virils et hétéros (on a vite arrêté les tentatives ultra-clichés des années 90 de ciblage des homos !!) sont-ils mis en scène mains dans la javel ? A en voir l'existence d'un prix de la publicité féministe (avec un superbe contre-exemple à mon propos, sic!), très peu. En tout cas, la parité quantitative ne semble être absolument pas respectée...

Conclusion ? La pub préfère s'adresser aux malheureux ? Le bonheur en couple fait moins vendre ? Ou peut-être, les décideurs finaux (annonceurs, dir cli zélés, etc...) parfois incapables de comprendre les nouvelles attentes de leurs clients, sont simplement nostalgiques de l'époque où papa travaillait et maman achetait ? On dit souvent qu'une société a la pub qu'elle mérite, si c'est vrai, la notre n'a pas du être très sage dans les dernières décennies...

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