lundi 6 juillet 2009

Quand MIA aura besoin de Coca pour chanter !



Historiquement la musique, l'art ou le cinéma ont toujours été financés par des mécènes au bon goût plus ou moins reconnu, mais qui avaient en commun, cette formidable envie de briller en société (on ne parlera pas des vrais amateurs, ça va pas être cohérent avec la suite du billet!).

Mais l'industrialisation a galopé, et le pékin moyen en est allé lui aussi de sa petite contribution... générant des profits insolents pour ceux qui ne créaient rien, jusqu'à un certain avènement du partage (des chiffres sur le marché français)... Et bizarrement, malgré les solutions de génie - type HADOPI - qu'entrevoient nos chers industriels, force est de constater que le pékin d'il y a quelques années n'a plus l'intention d'affronter son banquier à chaque fin de mois pour jouir de produits culturels souvent très médiocres.

Une solution ? Pas entièrement. Mais les marques ont l'air bien parties pour devenir les mécènes de la culture de demain. Certains parlent de Brand Properties, d'autres de prostitution, mais le question reste d'actualité : le système doit complètement changer... qui va payer la note ?

Et si Orange Rockcorps (voir la vidéo) devenait un RDV annuel ? Et si la cérémonie d'adieu à Michael jackson (aucunes places à vendre, mais seulement 8750 gagnants tirés au sort pourront y assister... pour 1,7M de participants) préfigurait elle aussi de ce demain autofinancé ? Et si la vie d'après le copyright était un all inclusive géant pour le consommateur ? De plus en plus de signes tendent à le faire penser (le cinéma est un peu mieux loti que la musique, mais jusqu'à quand ?)... Les marques ont déjà financé la presse, la radio, la télé, demain elle financeront sûrement tous les autres moyens de se distraire ou de s'informer !

2 commentaires:

  1. Complètement d'accord avec toi. A l'heure actuelle on voit bien que les marques se tournent fortement vers l'entertainment, le placement produit, etc. Cf. le dernier 007 qui a été quasiment financé en totalité par les marques, Quick et assimilés qui offrent du téléchargement gratuit, ou Vuitton - je crois - qui avait créé un site proposant une sélection de titres musicaux... Bref je crois aussi au rapprochement de la culture / des loisirs et des marques...

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  2. Ce qui risque d'être fun, c'est quand les artistes seront en pleine schizophrénie éthique ! Je me fais plein de pognon... ou je ne demande pas forcément à mon art de me nourrir !
    Dilemme qu'ils ont été très nombreux à résoudre en rejoignant les majors du ciné ou de la musique...

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