Cette atteinte frontale aux libertés individuelles est le résultat d'une politique de gestion de la maladie inexistante, comme dans beaucoup de pays émergents d'Asie (Chine, Inde notamment). Mais on a pu observer d'autres exemples d'utilisation des puces tout aussi inquiétants, dans des systèmes bien moins éloignés du notre.
Dans le dossier consacré par Futura Sciences aux dangers du marquage RFID, nous apprenons qu'aux USA, la Food and Drug Administration a autorisé leur utilisation, dans certains cas. "Sans forcément avoir les conséquences des attentats du 9/11, un accident impliquant de nombreuses victimes réclame des soins en urgence et il faut alors que les secouristes gèrent les priorités. Est-ce que la culture américaine n'autoriserait pas de privilégier les blessés assurés sociaux ?"
Toujours dans ce dossier, le cas japonnais qui a vu des écoliers marqués par ces tags sous-cutanés pour que leurs parents hyper anxieux soient avertis par SMS de leur arrivée en cours... Ces exemples ne partent pas forcément d'une mauvaise intention mais on imagine aisément les travers potentiels provoqués par une banalisation de cette technologie. Dans une société de surveillance telle que la notre, l'obsession du "tout sécurisé" peut aisément nous mener à un "tout contrôlé" où l'individu ne bénéficierai plus que des libertés collectives, consenties par les contrôleurs. Les malades et les enfants aujourd'hui, et demain ?
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