lundi 17 novembre 2008
Sur le modèle des Prix Nobel, les Ig Nobel (ndlr : en phonétique anglaise, ça donne ignoble) sont décernés aux scientifiques qui ont su briller dans le choix saugrenu de leurs travaux .
Un concept original, satyrique, barré (au choix) qui met en exergue avec beaucoup d'humour, le caractère inutile de certaines recherches... Les scientifiques le prennent avec pas mal d'auto-dérision, apprend-on dans l'article de Nova ! Extrait :
IgNobel d’archéologie : Astolfo G. Mello Araujo et José Carlos Marcelino (Brésil) pour “Le rôle des tatous dans le déplacement des matériaux archéologiques, une approche expérimentale. » Ils ont prouvé que le tatou (armadillo en anglais), animal fouisseur, peut désorganiser l’empilement des couches sédimentaires et poser un problème pour la datation archéologique des trouvailles dans telle ou telle couche du sol.
IgNobel de nutrition : Massimiliano Zampini (Italie) et Charles Spence (Royaume-Uni) pour leur article « Le rôle des indices auditifs dans la modulation de la perception du caractère croquant ou éventé des potato chips ». Les chercheurs ont modifié électroniquement le son d’un chip mâché pour faire croire au chipovore que la rondelle était plus fraîche qu’en réalité.
Notons la présence de français. Et après on dit que la recherche va mal...
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