vendredi 5 décembre 2008

"Yes we can" à la française

La semaine dernière, je me rendais au vernissage du collectif de graphiste PA, quand je suis tombé nez à nez sur ces obscures affiches de propagandes.

Forcément intrigué, je décidai de les shooter avec mon portable (d'où la qualité d'image!) pour faire mon rôle de blogueur tendance et nourrir le teasing... Bon, j'ai eu un soucis d'extraction et je ne post qu'aujourd'hui, une fois le reveal annoncé !! Pour la médaille "Grand reporter", je repasserai...

Ces affiches, qui détournent allègrement le style du street-artist Obey (dont j'ai déjà parlé, ici) et la promesse du candidat Obama clament : "Faire payer les entreprises qui polluent: Yes we can". On pouvait se douter de la nature de l'émetteur avec un tel claim, et ça n'a pas manqué : Greenpeace a lancé un communiqué avouant la paternité de cette campagne et en a remis une couche à Répu(blique pour les non-parisiens) toujours, à coups d'affiches 4x3 légèrement nuancées : "Réduire de 30 % les émissions de gaz à effet de serre en Europe ? Yes you must ! ".

Sur son site français, l'ONG alerte les internautes sur les enjeux du sommet des chefs d'État européens des 11 et 12 décembre. "Il doit faire adopter par l'Europe une réglementation qui :

- confirme l'engagement immédiat de l'UE à réduire de 30 % ses émissions de gaz à effet de serre sur son propre territoire d'ici à 2020 ;

- impulse une politique d'économies d'énergie ambitieuse, avec comme objectif contraignant d'économiser 20 % de la consommation énergétique d'ici à 2020 ;

- développe les renouvelables à hauteur de 20 % de la consommation d'énergie européenne d'ici à 2020 ;

- met aux enchères 100 % des quotas d'émissions de CO2 accordés aux industries et aux électriciens européens ;

- et affecte 100 % du revenu de la mise aux enchères des quotas à la protection du climat, dont 50 % à l'aide aux pays en développement (adaptation, atténuation, transfert de technologies)."

Espérons que notre Président sort dans le coin de Répu d'une part, et réussira ce tour de force politico-écologique, de l'autre ! En tout cas, bravo à Greenpeace pour ce joli buzz teinté de street art.

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